fable ou histoire
Comment Victor Hugo dénonce-t-il la société du XIXème siècle ? Dans un premier temps nous verrons par quel procédés il critique le pouvoir en place, puis dans un second temps nous regarderons comment il dénonce la passivité du peuple, puis enfin nous étudierons dans quelle mesure cette fable peut être considérée comme un récit plaisant.
Premièrement, on note le champ lexical de l’horreur présent dans tout le récit : « méchant », « atroce », « meurtre », etc. L’auteur souhaite donner une image très négative de Napoléon III. Son comportement, assimilé à celui d’un singe qui tente de passer pour un tigre, renvoie d’ailleurs à une attitude très autoritaire, « il se mit à grincer des dents », « égorgea les passants, dévasta les forêts », « poussant d’affreux rugissements ». Au vers 3-4 l’auteur écrit « Le tigre avait été méchant ; lui, fut atroce. Il avait endossé le droit d’être féroce ». Napoléon III se pose en « vainqueur », en « roi » incontesté, simplement par ce qu’il est le neveu du célèbre Napoléon Bonaparte. Le vers 10 nous conforte dans cette idée « (il) Fit tout ce qu’avait fait la peau qui le couvrait ». Napoléon III tente désespérément de ressembler à son oncle. Il semble être dans son ombre, et