Un fabuliste du XVIIe siècle, jean de La fontaine, écrit dans sa préface aux fables "ces badineries ne sont telles qu’en apparence, car dans le fond elles portent un sens très solide […] elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d’autres connaissances…" Il convient donc de se demander si les fables ne sont que des badineries pour les enfants ou si elles ne sont pas plutôt des textes à visée didactique.

[...] "Les Fables", Jean de La Fontaine - la véritable portée des fables Dissertation : dans sa préface aux Fables, La Fontaine écrit ces badineries ne sont telles qu’en apparence, car dans le fond elles portent un sens très solide [ ] elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d’autres connaissances Vous expliquerez comment on peut comprendre ces affirmations et vous direz si vous partagez ce point de vue. (Note 11/20) Les fables sont des récits métaphoriques, en vers ou en prose, relativement courts, mettant en scène une situation particulière destinée à exprimer une ou plusieurs leçons de morales qu’elles soient explicites ou implicites. [...]

[...] Ensuite, les fables ont un sens caché En effet, prenons la fable de Jean de la Fontaine La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion, le Lion représente le Roi. Ainsi, même s’il est associé avec la Génisse, la Chèvre et avec la Brebis il s’empare du Cerf car il est le plus fort, le plus vaillant et personne ne remet en cause sa parole, personne ne le contredit par peur. Cela dénonce le pouvoir absolu du Roi, Louis XIV, qui n’avait pas besoin de se justifier pour envoyer un homme à la pendaison. [...]

[...] En effet, il s’approprie le butin arbitrairement, sans trop donner de justifications. Comme le faisait le Roi qui avait, lui aussi, le pouvoir arbitraire. Puis, les fables et les apologues sont originaires des jésuites (membres religieux en 1540 de l’ordre religieux fondé par Ignace de Loyola) qui les enseignaient afin que la morale serve de leçon pour la vie