Fabuliste du xviième siècle
La morale de l’histoire débute dès les premières lignes. En employant des mots comme « soupirs » ou « bruit » La Fontaine décrit la perte d’un époux avec beaucoup de légèreté. « Aux soupirs vrai ou faux celle là s’abandonne », par cette phrase on comprend que le chagrin peut être simulé voir sur joué. Utilisant des mots tels que « toujours » ou bien « pareil » qui montrent une répétition dans le processus du deuil, l’auteur tend à montrer une sorte de vérité générale. Encore dans la légèreté, La Fontaine recourt à un euphémisme pour parler de la mort. Dans cette scène, la jeune épouse idéalise la mort, c’est comique. Puis, après la mort de son mari apparait une métaphore, l’idée de torrent qui coule étant associée aux larmes excessives de la jeune veuve. L’humour est utilisé dans la phrase « Un Époux beau, bien fait, jeune et tout autres chose que le mari » car un portrait assez cruel du mort nous est présenté. Dans les faits, la jeune femme feint de pleurer un vieil homme, qu’elle a surement épousé pour son argent. Elle répond aussitôt a son père par une interjection, encore dans l’excès, nous laissant à croire qu’elle joue la comédie. La Fontaine emploie le mot « parure », car avec le temps le deuil de cette femme lui sert d’atout. En effet, elle prend soin d’elle, de sa coiffure et de ses habits. A présent, la situation se retourne.
« La bande des amours » signifie que la Belle attire de nouveau les gens. Ensuite, l’auteur parle de La Fontaine de Jouvence, se servant d’une image pour décrire la jeune femme qui redécouvre sa jeunesse. La Fontaine termine par une autre touche d’humour. En effet, la Belle qui refusait un autre époux,