Facteurs et acteurs de la puissance économique des Etats Unis
A – Un capitalisme d’entreprise
Le capitalisme américain s’est considérablement modifié depuis le début du siècle : passage du tayloro-fordisme à l’entreprise virtuelle, la SA réseau= qui n’a plus une base territoriale unique et transformation d’un capitalisme, jusque la productif, en un capitalisme de conception.
I – Les mutations de l’entreprise américaine
1) Un capitalisme de grandes entreprises
Les USA concentrent plus de 30 millions de sociétés dont 80% de PME. Ces PME sont toutefois dominées par quelque grandes Sociétés anonymes(SA). Ces grandes SA sont nées des différents mouvements de concentration :
▪ 1870 – 1930 : développement de quelques SA géantes (comme Standard Oil de Rockefeller) qui contrôlent le marché. Ceci s’est fait grâce à une concentration (formation des trusts) et une cartellisation (qui permet aux plus grandes firmes de contrôler le marché en fixant les prix). On voit bien que cette tendance est contraire à l’esprit du libéralisme et c’est afin de le préserver et de protéger les consommateurs et les PME que des lois antitrust voient le jour (= 1890 : Sherman Act, 1916 : Clayton Act, plus sévère et précis). L’objectif n’est pas d’interdire les concentrations mais de prévenir les abus.
▪ 50s / 60s : une nouvelle forme de concentration se développe : le conglomérat. Cette concentration répond à des préoccupations nouvelles : peur de la crise donc multiplication des secteurs d’activités (ex : ITT.
▪ 80s / 90s (2000) et aujourd’hui : c’est l’apogée de la concentration et le recentrage des activités est de mise. L’heure est aux firmes réseaux (= réseaux d’SA reliées par des prises de participation croisées) dont l’objectif premier est d’atteindre la taille critique, ce qui engendre des OPA hostiles… Ces fusions acquisitions se font principalement dans les secteurs les plus dynamiques (transport aérien, aéronautique, NTIC : Boeing qui rachète McDonell Douglas, 98