Faire face a la crise
Marc HALEVY
www.noetique.eu
marc@noetique.eu
Décembre 2008
Pour les entreprises, la crise profonde et durable que nous subissons est une aubaine. Ironie ? Cynisme ? Non, mais plutôt la claire conscience que cette crise offre la possibilité de nettoyer les managements des scories d'un passé révolu et d'entrer dans une autre manière de développer les économies.
Pour faire face à la crise, je donne aux entreprises cinq conseils fondamentaux, simples et universels qui peuvent mis en application, dès demain, sans regrets ni remords, sans scrupules ni pitié.
Ces cinq axes d'action concernent le Métier, l'Intelligence, la Frugalité, les Réseaux et la Qualité.
Examinons-les successivement.
Métier
D'abord, il est impérieux, pour chaque entreprise de bien savoir ce qu'est son métier. Et c'est moins évident qu'il n'y parait tant l'habitude néfaste a été prise de définir le métier d'une entreprise par les produits qu'elle conçoit, fabrique et/ou commercialise. Les produits sont les conséquences du métier, non l'essence.
Il faut définir le métier non par les produits mais comme l'ensemble des savoir-faire différenciants producteur de haute valeur ajoutée. Ce travail d'identification sans équivoque du métier de l'entreprise, selon cette approche, est tout sauf trivial, mais il est impératif : comment survivre si l'on ne sait pas qui l'on est et ce que l'on peut réellement (bien) faire.
Une première conséquence de cette définition conduit à externaliser tout ce qui n'est pas le métier vers d'autres dont c'est le métier car on fait toujours nettement moins bien que d'autres ce que l'on ne fait pas parfaitement.
Une deuxième conséquence : viser partout l'excellence dans son métier, toute médiocrité doit être bannie, la perfection est seule garante de pérennité et de durabilité.
Une troisième : n'investir que dans et pour le métier car l'entreprise c'est son métier et rien que son métier, tout le reste est