Fait Religieux Complet
THEME I : PRATIQUES RELIGIEUSES DANS LE MONDE ROMAIN
Evaluation le 12 avril (dernière séance), amphi Chateaubriand. Questions de cours, et/ou sur les documents du fascicule.
Introduction : principes de la religion romaine
Sources lacunaires, surtout sur les rites.
Les rites sont au centre de la religion romaine, pas la croyance.
Religion et politique sont inséparables dans le monde romain. En temps de crise politique, il y a une crise religieuse. La religion romaine est très conservatrice. Elle est très soucieuse du respect des traditions, comme le reste de la société romaine, mais elle est très ouverte : elle accueille très facilement de nouvelles croyances et de nouveaux rites, de nouvelles divinités. Elle évolue parallèlement au contexte politique, au fur et à mesure des conquêtes. Elle s’enrichit avec ces conquêtes de nouvelles divinités.
I – Définitions
A – Religio : religare, relegere
Le terme religio a deux sens : un qui vient de religare, relier, et l’autre qui vient de relegere, désignant le scrupule religieux.
- Dans le premier sens, les anciens voulaient signifier le lien qui existe entre les hommes et les dieux. - Dans le second sens, on retrouve l’importance des rites. Le scrupule religieux permet d’observer correctement les cérémonies pour honorer les dieux.
Pour les Romains, la religion constituait le cadre formel réglementé, dans lequel les hommes entraient en relation avec les dieux. Ce cadre repose sur des règles, des traditions, qu’il fallait observer le plus scrupuleusement possible. Pas de notion de lien émotionnel, de foi, au sens où on l’entend dans les religions monothéistes. Il y a une série de règles à appliquer de la manière la plus soigneuse possible, de façon à ne pas déclencher la colère des dieux.
B – Païen : paganus
Paganus désigne l’habitant des campagnes. Idée chez les Romains selon laquelle, dans les campagnes, les gens sont restés plus longtemps dans le polythéisme. Terme péjoratif, donné par les Chrétiens à