Familial
Occurrence : répétition d'un mot
Antiphrase : dire le contraire du sens véritable
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PREVERT (1900 – 1977)
Poète français de famille populaire,
Mouvement surréaliste avec Paroles (1946), la pluie et le beau temps (1955)
Exerce de petits boulots, puis devient scénariste et poète engagé.
Pacifiste, il écrit ses poèmes avec des termes populaires.
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Critique du capitalisme
Affaire -> donc finance -> donc guerre
Les femmes ne travaillent pas encore
Paroles (vivantes et populaire) édité après la guerre mais écrit entre 2
Poème en vers libre (pas d'organisation)
Tragédie car mort du fils à la guerre
MAIS violente satire sociale.
1) UNE EXISTENCE MONOTONE ET TERNE
* Simplicité du poème -> même structure et absence d'adjectifs qualificatifs
Unité syntaxique (de sens) = vers : pas de rejet
Rimes : [er], [is], [o], [ote]
Pas de ponctuation: juxtaposition
Temps : présent d'habitue (parce que répétition des choses du quotidien)
Pas de connecteur (sauf « quand » v.14), donc pas d'évolution
=> pour montrer l'avenir tout tracer du fils
Mécanique du langage réduit, révélé par ces répétitions mais aussi mécanique de leur vie
* Même mot repris : mère, fils, père, affaire, guerre...
Même expressions : la mère fait du tricot, le fils fait la guerre...
=> Aucun terme unique ce qui renforce la monotonie !
* La faille :
Vers qui se distingue par la rime : vers 18 = « le fils est tué il ne continue plus »
-> seul rime en [u.]
3 destins tout tracés, 1 s'arrête : à cause de la mort
Mais tout continu comme avant : les affaires, le tricot...
=> conscience du personnage en moins -> tragédie silencieuse (rien est dit sur leur peine)
2 phrases interrogatives = ritournelle, fantaisie verbale, connivence (complicité) avec le lecteur.
2) SATIRE SOCIALE :
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