Familiale

269 mots 2 pages
Rien ne trouble la vie mécanique des hommes figés dans leurs rôles. Pour eux, tout es naturel, meme la guerre.

La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père ?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils
Qu'est-ce qu'il trouve le fils ?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère fait du tricot son père fait des affaires lui la guerre
Quand il aura fini la guerre
Il fera des affaires avec son père
La guerre continue la mère continue elle tricote
Le père continue il fait des affaires
Le fils est tué il ne continue plus
Le père et la mère vont au cimetière
Ils trouvent ça naturel le père et la mère
La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
Les affaires la guerre le tricot la guerre
Les affaires les affaires et les affaires
La vie avec le cimetière.

Jacques Prévert, Paroles, 1945.

La condamnation de la guerre.
“Quelle connerie la guerre.”, écrit-il. La guerre n’apporte wue destruction et cruauté. Elle ne sert à rien puisque, quand elle est finie, tout recommence comme avant.
Chez Prévert, la condamnation de la guerre va de pair avec l’exaltation de la liberté et de la vie représenté par les enfants, les amants, les animaux, en particulier, les oiseaux, c’est-à-dire tous ceux qui vivent de façon libre et

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