I/ Penser peut surtout être un obstacle à l'expression ou à la réalisation de notre identité.

→ penser = réfléchir = prendre conscience de soi, peut empêcher, entraver la spontanéité, le « naturel », or être soi-même c'est bien être naturel.

Penser = inhibition des actes

→ lorsque l'on pense, on anticipe, on prémédite, on calcule sa conduite, on joue un rôle, ce qui va à contre sens de la sincérité : hypocrisie, calcul.
Réf: Sartre&Diderot

→ On peut tous observer que notre pensée est toujours idéalisée, on voudrait toujours ressembler à tel ou tel acteur, mannequin, intellectuel. Or la conscience nous permet de nous observer, comme un miroir, avec tous nos défauts, nos complexes. Cette image imparfaite et donc déplaisante que l'on a de nous est un obstacle au bonheur, à notre épanouissement, qui était pourtant l'objectif de la réalisation de soi.
Réf : PascalX2 + Nietzsche

→ La conscience est un outil, qui peut donc être utilisé par mais aussi contre nous. Comment avoir l'absolue certitude que les décisions que nous prenons sont entièrement liées à nos convictions personnelles et non pas à l'influence d'un groupe, d'une publicité, d'un film, d'un modèle ? Le seul moyen de ne pas être influencé c'est de ne pas utiliser cette outil, donc de ne plus penser.
II/ La pensée n'est pas un obstacle, mais elle est insuffisante voire inutile pour être soi-même.

→ La pensée peut nous représenter, on peut « se penser » (Kant anthropologie...), mais elle n'est pas capable de nous changer, de nous transformer, elle est donc une condition à notre réalisation, mais doit s'accompagner d'actions afin d'arriver à cet objectif. Gare à la procrastination. « L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il fait. » l'existentialisme est un humanisme

→ Notre pensée n'est que la partie visible d'un grand ensemble qu'est le SOI, aussi lorsque l'on pense sommes-nous nous même, mais au même titre que lorsque l'on ne pense pas. En effet, les déterminismes, les