Faut-il percevoir pour connaître ?
Petit, nous croyons tout connaître. Pourtant, arrivé à l’âge adulte, nous nous apercevons que la perception du monde que nous avions est bien différente de la réalité. Pourquoi, enfant, nous imaginions une vie toute rose ? Nous nous rendons compte que notre façon de percevoir était trop simpliste et que notre connaissance de ce qui nous entoure était imparfaite. Percevoir n’est pas connaître et réciproquement.
Etymologiquement, le mot connaître provient du latin cognitio « action d’apprendre ». Cette action doit s’appuyer sur l’expérience pour comprendre ou expliquer. Le mot percevoir à une origine latine, il provient de percipere qui signifie « prendre, ensemble », « récolter ». C’est une démarche individuelle qui est, en principe, en contradiction avec la connaissance qui doit reposer sur le général.
Par ailleurs, ces deux termes sont paradoxaux puisque le savoir fondé sur la perception est avant tout un savoir ponctuel et individuel lié à la sensation, tandis que la connaissance exige la vérité qui n’est pas de l’ordre de l’apparence.
Nous chercherons alors à expliquer que notre perception peut être influencée par notre pensée et que le savoir se base sur la vérité.
Dans un premier temps, nous montrerons que, certaines fois, la connaissance a besoin de la perception pour se développer. Puis, nous montrerons que la perception peut être influencée par de multiples choses, qu’elle ne permet pas d’avoir une connaissance fiable d’un objet et que tout savoir n’est pas forcément perceptible.
La perception joue un rôle important chez l’Homme puisque sans elle, nous aurions négligé certains aspects de la vie. Nous cherchons à vous faire comprendre que lorsque l’on voit un objet, un mot ou quoi que ce soit que nous ne connaissons pas, nous essayerons de nous renseigner sur celui-ci. Notre curiosité nourrit de nouvelles connaissances. Quel rôle