Faut il préférer le doute à la certitude?
TES2
Faut-il préférer le doute à la certitude ?
L’allégorie de Platon, est très révélatrice de la conception erronée que l’on peut avoir de la réalité. En effet, le prisonnier qui est l’allégorie de l’homme, en étant libéré quitte la certitude qu’il avait du monde pour découvrir à la lumière, une nouvelle réalité. Il devient alors emplit de doute.
Suite à la lecture de cette allégorie, on pourrait se demander si le doute est préférable à la certitude, ce qui reviendrait à se questionner sur le bien fondé de la certitude, l’homme peut il réellement dépasser sa subjectivité et atteindre une forme de vérité ou doit il sans cesse se questionner sur la vie afin d’en finir avec les préjugés et les apparences ?
En définitif, on retrouve ici un questionnement entre l’absolu et le relatif. Nous verrons que le doute est tout d’abord la base du raisonnement philosophique, mais qu’il ne doit pas être excessif pour laisser place à la possibilité d’action.
Le doute c’est une incertitude, de la méfiance face à quelque chose, le pressentiment d’une réalité différente. Il permet le recul et la remise en question de la réalité apparente. Aristote définissait ce doute comme « le commencement de la sagesse ».
En effet, le raisonnement philosophique se base sur le cogito de Descartes « Je pense donc je suis ». Ainsi le fondement de l’Homme en temps que tel prendrait appui sur cette réflexion, l’homme est habité par le désir profond d’avoir une vision de la réalité, afin de surmonter son angoisse, il doit donner du sens. Mais bien souvent la réalité est surabondante par rapport à ce qu’il est possible pour un être humain d’en saisir.
La question est alors de savoir s’il est préférable pour l’Homme de vivre dans de fausses certitudes ou dans l’incertitude d’un Monde nouveau. Est il tout d’abord possible pour l’Homme de dépasser sa propre subjectivité afin d’atteindre l’objectivité ? Les sens n’étant pas infaillibles et bien souvent