Faut-il que l'élection au suffrage universel du chef de l'état est le
En rapprochant cette citation de la situation française, il peut être remis en cause le suffrage universel direct du Président de la République qui n’est peut-être pas aussi démocratique que son image symbolique peut le laisser croire. En effet, on peut voir ici que Rousseau va même jusqu’à refuser de reconnaitre l’élection des représentants anglais comme un acte démocratique durable. Le suffrage universel direct, caractéristique essentielle de l’élection du chef de l’État français, est le vote par tous les Français majeurs au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Pour être élu, le candidat doit recevoir la majorité absolue des suffrages exprimés, ce qui permettrait en théorie de faire de lui le représentant de la nation entière.C’est ainsi sur le fondement de ce simple outil que certaines personnes et certaines doctrines …afficher plus de contenu…
Toujours sur le point de vue du vote en vue de l’élection du chef de l’État, il faut également relever que le vote blanc n’est reconnu en France dans aucune élection malgré l’augmentation drastique de son utilisation et cela notamment pour les élections présidentielles (8% de votes blanc au second tour de 2017). Cela sous-entend qu’une personne, ne trouvant aucun candidat à la présidentielle digne de la représenter, qui déciderait de voter blanc ne pourrait voir sa voix entendue bien qu’il s’intéresse à la politique de la nation. La reconnaissance du vote blanc pourrait offrir la possibilité d’élire des représentants plus légitimes car en l’état actuel des choses l’élection du chef de l’état semble comporter de nombreuses failles démocratiques dont celle-ci sur le point du vote blanc. Il a ainsi pu être remis en question l’aspect démocratique de