3e

Correction du Brevet Blanc – avril 2009
Texte : un extrait du recueil de poèmes La fable du monde, de Jules Supervielle

Questions

/15 points

Remarque : n’oubliez pas que le titre de chaque partie du questionnaire [« La victime », « Son plaidoyer », « Sa requête »] est un indice qui peut vraiment vous aider ; ce titre indique le « fil conducteur » des questions, le lien logique qui les unit...

La victime /7 1. En ce début de poème, c’est la forêt qui prend la parole (vers 1 : « La forêt dit (...) »). Les marques caractéristiques du discours direct sont nombreuses : - choix d’une typographie particulière avec l’usage des deux-points et des guillemets ; - présence d’un verbe de parole introducteur qui annonce les paroles rapportées, « dit » ; - emploi de la première personne du singulier, « C’est toujours moi la sacrifiée » (vers 1). Cette figure de style, qui consiste à attribuer des caractères humains à un animal ou à un être inanimé (ici, la forêt qui s’exprime comme le ferait un être humain), est une personnification.
Remarque : vous devez nommer précisément chaque marque du discours direct.

I.

2. Il s’agit bien d’un jeu de mots car l’auteur joue sur la polysémie du mot « fourmis » associé à l’expression imagée « avoir des fourmis dans les jambes ». En effet, ces insectes parcourent réellement les racines et les troncs des arbres de la forêt, au sens propre.... mais l’expression est aussi à prendre au sens figuré : avoir des picotements à la suite d’une immobilité prolongée.
Remarque : peut-être est-ce aussi un jeu de mots sur la polysémie du mot « oiseaux » associé à l’expression familière « lancer/donner des noms d’oiseaux à quelqu’un » [// « On me cherche noise », vers 3]... des oiseaux se posant, au sens propre, sur les branches des arbres de la forêt.

3. a. Du vers 2 au vers 4, les verbes sont conjuguées au présent de l’indicatif à valeur d’habitude (comme l’indique la présence de l’adverbe « toujours », vers 1). b. Le sujet