Fermeture du lycée mounier : historique d'une lutte
Grenoble a fait beaucoup parler d'elle cet été : un braqueur tué à la Villeneuve, des voitures qui brûlent, le président Sarkozy qui vient faire le fameux « discours de Grenoble ». Quelles solutions sont proposées par le président PS du conseil régional Rhône-Alpes ? Fermer le lycée de secteur de la Villeneuve et des quartiers sud de Grenoble.
Le lycée Emmanuel Mounier
Mounier, c'est un lycée construit en 1963 à la limite du centre ville et des quartiers sud de Grenoble. Le long de la ligne de tram la plus fréquentée de Grenoble. Le lycée est composé de 7 bâtiments numérotés de A à G, les bâtiments D et E étant les plus importants.
Mounier, c'est la mixité sociale réussie : des élèves viennent des quartiers défavorisés du sud de Grenoble (la Villeneuve), d'autres viennent du centre ville. Le lycée compte le plus fort taux de boursiers de l’Académie mais ses résultats au baccalauréat et au BTS sont parmi les meilleurs (2ème lycée de l’agglomération grenobloise dans les différents classements)
Mounier c’est aussi un « esprit », une véritable culture de l'expérimentation pédagogique et des partenariats avec les acteurs de la recherche, de l'enseignement supérieur et de l'industrie. Établissement expérimental de 1973 à 1983, il a su garder cet esprit ouvert aux innovations pédagogiques depuis toutes ces années. Pour ne citer que quelques projets actuels : - des projets scientifiques en partenariat avec des écoles d’ingénieurs (Grenoble INP), l’université Joseph Fourier, des entreprises multinationales (Soitec, ST Micro), Minatec, dont un, la « classe nano-sciences », est soutenu par le prix Nobel Albert Fert, un projet de lycée scientifique pilote initié par un autre prix Nobel Georges Charpak ; - organisation des nations unis des jeunes (MUNGA), en collaboration avec l’Oxfordshire, dont les instances mondiales comportent plusieurs élèves du lycée ; -