Fertilisation de la betterave
La fertilisation minérale de la betterave
N, P2O5, K2O, MgO, oligo-éléments
SOMMAIRE
Introduction :
La betterave est une dicotylédone de la famille des chénopodiacées « béta vulgaris »
C’est une plante biannuelle, allogame par auto-incompatibilité des gamètes.
Le cycle végétatif se décompose en trois périodes : Juvénile, adolescence et maturation (qui correspond à la deuxième année, donc récoltée avant).
Seule la première année étant intéressante, il est important d’apporter les éléments nécessaires à son cycle d’environ 7 mois à des moments bien précis et à des doses optimales.
I) Fertilisation azotée
La betterave sucrière a des spécificités propres qui exigent une grande rigueur dans la gestion de la fertilisation azotée. La productivité est affectée autant par une dose excessive que par une sous-fertilisation.
a. Principes de l’apport
L'azote absorbé par les betteraves provient principalement de 2 sources : la minéralisation de l'humus du sol et l'engrais, 2/3 des besoins des plantes proviennent des ressources du sol et 1/3 seulement du complément minéral. Au total, ses besoins représentent environ 220 unité d’azote /ha. L'engrais devra être apporté lorsque les besoins sont mal couverts par la minéralisation de l'humus : Les ressources du sol prennent le relais de l’apport d’engrais azoté à partir de juin, comme le montre le schéma ci-dessous.
Le premier apport sous forme minéral s’effectue ainsi avant (à partir du 15 février) ou au semis soit par un passage de pulvérisateur, soit par enfouissement localisé en même temps que le semis. Cette dernière est préconisée : La localisation supprime le passage de pulvérisateur en sortie d'hiver, donc le jalonnement n’est plus nécessaire, il n’y a pas de risque de doublure d’azote et une meilleure qualité de répartition.
La localisation améliore l'alimentation azotée de la