FICHE BAC
LES DEUX COQS

Sous le règne de Louis XIV, La Fontaine met en place des fables qui critiquent la société. Ces dernières appartiennent au sous genre de l'Apologue, un récit court qui illustre une morale. On peut donc en conclure que les fables vont avoir pour but de plaire et d'instruire. En lisant Les deux coqs nous pouvons avoir de multiples problématiques tel que :
Comment la morale se déploie à travers le récit ?
Comment la fontaine utilise t-il la réécriture ?
Quels sont les registres présent dans la fable ?

Pour y répondre, nous rédigerons cette fiche en plusieurs parties, à savoir, en premier lieu la parodie, et deuxièmement, la critique.

1) Les deux coqs : une parodie
A) Une réécriture de la guerre de Troie.

En rapprochant les deux textes, on peut clairement comprendre que Les deux coqs est une réécriture de la guerre de Troie, raconté par Homère, dans l'Iliade. En effet, au XVII siècle la réécriture est courante, depuis la renaissance les auteurs s'inspirent des mythes grecs pour les réécrire.
L'intertextualité commence au vers 3, dans le premier émistiche « Amour, tu perdis Troie », puis se suivent des références à Hélène de Troie (v.9), et le Xanthe (v.5), le fleuve coulant près de Troie, qui, selon la légende aurait été rougi par le sang de la bataille.

B) Un registre burlesque.

1. L'animalisation des protagonistes.

La Fontaine choisit d'animaliser ses protagonistes, pour ce faire, il ne choisit pas d'animaux nobles qui représenterait la gloire des héros de Troie, mais des coqs, des animaux de bas étage. Il transporte donc un récit héroïque dans une querelle de basse-cours, on peut en conclure qu'il s'agit d'un traitement burlesque de l'histoire ( appelé aussi « Héroïcomique »

2. Une parodie de la poésie épique.

L'utilisation du champs lexical de la guerre « Guerre allumée »v.2, « querelle envenimée »v.4 « Vainqueur »v.10, « Vaincu »v.10, « Gloire »v.12, « Défaite »v.13 montre que nous sommes dans un contexte de guerre. Et