Fiche de lecture - braudel - economie monde
En revenant quelques siècles en arrière, on remarque la présence de plusieurs ensembles d’économies. C’est avec cette notion que l’historien Fernand Braudel introduisit le concept d’économie-monde qu’il définit comme étant « un fragment de l’univers, un morceau de la planète économiquement autonome, capable pour l’essentiel de se suffire a lui-même et auquel ses liaisons et ses échanges intérieurs confèrent une certaine unité organique ». Il sera démontré dans une première partie que des économies-mondes se sont formées depuis l’antiquité, et ont depuis prouvé qu’elles respectaient certaines règles, notamment basées une hiérarchisation incontestable ; pour voir ensuite que des éléments tels que la politique, le social et la culture influencent ces économies-mondes, et finalement comment ont peut les observer face aux divisons du temps.
Les économies-mondes obéissent à certaines règles. Avant toute chose, leurs délimitations est primordiale et la zone englobée doit comprendre un centre impliquant une ville et un capitalisme dominant. Cette zone est hiérarchisée, c'est-à-dire qu’elle comprend des économies pauvres, modestes et riche uniquement au centre.
La première règle concerne les limites d’une économie-monde : Elles se trouvent là ou commence une autre économie du même type. Elles prennent souvent la forme de barrières naturelles, difficile d’accès (le Sahara entre l’Afrique Noire et Blanche par exemple), cependant c’est au milieu de ces obstacles que vivent, évoluent et se transforment les économies-mondes sachant qu’il leur faut vaincre ces obstacles pour dominer ces espaces et donc pour se frayer un chemin vers d’autres économies-mondes.
La deuxième règle spécifie qu’une économie-monde a toujours une ville puissante (et bien sur capitaliste) en son centre. (Venise, Amsterdam, Londres…). Néanmoins, ce genre de ville est nécessairement entouré de « villes relais », jouant le rôle de gardien et