Fiche de lecture svandra
PRENOM : JULIETTE
1. Présentation du document :
Références bibliographiques :
Aristote- Ethique à Nicomaque-Paris, GF-Flammarion, 1965, p.86.
Aristote- Ethique à Nicomaque- op.cit, p.145.
Borgetto, Michel -Fraternité, égalité, liberté - Le monde des débats- s. mars 2000, p.22.
HAYEK, Friedrich August- Droit, législation et liberté- Paris, PUF, 1983, p169.
Rawls, John -Théorie de la justice- Paris, Le Seuil, 1987, p.123.
Ricoeur, Paul- Soi-même comme un autre- Paris, Seuil, 1990, p.236.
Ce texte est un article tiré d’un mémoire de première année de DESS de philosophie option éthique médicale paru dans la revue « Objectif soins » de février 2003.
Ce document est une réflexion sur la frontière entre la solidarité collective et la responsabilité individuelle.
2. Présentation de l’auteur :
Philippe Svandra, est infirmier cadre supérieur, maître de conférence à l’université Paris Est à Marne La Vallée, et formateur consultant au pôle formation du Centre Hospitalier Saint Anne. Il fait également partie de la fédération des maladies et tumorales de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif.
3. Résumé de texte :
Que ce soit par altruisme ou par cohésion sociale, les hommes s’entre aident. Et en matière de santé, cette solidarité exprime une volonté d’équité et de parité.
L’auteur pose une problématique : est ce que la pathologie représente une injustice ? Et son absence est elle une chance ? De nos jours la maladie représente un dysfonctionnement de l’organisme et toute personne atteinte peut être considérée comme une victime. Alors que la survenue de la maladie était interprétée d’évènement divin, la médecine moderne la laïcise et de ce fait responsabilise les hommes. Ces derniers, par leur mode de vie, peuvent influencer, l’apparition ou non de pathologie. Cette vision peut être à l’origine d’un certain égoïsme : Pourquoi payer pour l’imprudence des autres ? D’où une libéralisation du marché de l’offre de soin : chacun doit subvenir aux soins