Biocarburants : un avenir écrit dans les déjections de pandas géants.

Article trouvé sur le site « Pour la sciences », journal scientifique datant du 10 octobre 2013.
Cet article est un problème où les chercheurs se demande, si par leurs déjections, les pandas géants, de préférence, pourrait permettre un nouveau biocarburant. Cet article fut écrit par Guillaume Jacquemont journaliste à « Pour la sciences ».
Lien de l'article :
.http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-biocarburants-un-avenir-ecrit-dans-les-dejections-de-pandaa-31950.php
La compétition avec les usages alimentaires est l’un des principaux freins au développement des biocarburants. Pour y remédier, outre la piste des microalgues, on développe des biocarburants dits de deuxième génération : ils sont fondés sur la partie non consommable des plantes (paille, résidus agricoles, déchets forestiers, etc.), dont on cherche à exploiter la lignocellulose. Dans un colloque organisé par la Société américaine de chimie, l’équipe d’Ashli Brown, de l’Université du Wisconsin-Madison, annonce avoir identifié des bactéries de la flore intestinale du panda qui pourraient aider à convertir ce composé en carburant.
La transformation de la lignocellulose requiert des procédés complexes, coûteux et gourmands en énergie. Or le panda se nourrit de bambous et a une digestion rapide : sa flore intestinale doit donc transformer efficacement ce composé, d'où l'idée d'y traquer des microorganismes exploitables. Les chercheurs, qui explorent cette piste depuis plusieurs années, ont identifié plus de 40 bactéries potentiellement intéressantes dans les déjections de deux pandas géants du zoo de Memphis. Certaines décomposent la lignocellulose en sucres simples, dont la fermentation peut donner du bioéthanol, et d’autres s’en servent pour fabriquer des huiles, utilisables pour les biodiesels. Ces bactéries, ou seulement leurs enzymes, seront-elles bientôt incorporées dans les chaînes de production de biocarburants