Fiche de lecture
La première partie de l’œuvre est un prologue. Hippias est un orateur sophiste et Socrate un philosophe.
Socrate : « … Il ne faut pas le demander ; c’est sans doute Lacédémone, où tu es allé plus que partout ailleurs. » (283b)
Hippias : « Non, par Zeus, Socrate. » (283b)
Hippias dit que les Lacédémoniens (Spartiates) ont manqués à la loi suprême qui consiste à chercher ce qui est utile à la cité, donc de choisir la méthode d’éducation la plus efficace, donc pour lui la sienne.
Hippias : « Ce n’est point, Socrate, l’usage à Lacédémone de toucher aux lois, ni de donner aux enfants une autre éducation que celle qui est établie. » (284b)
Socrate : « Or, il est plus utile, à ce que tu dis, pour les Lacédémoniens, d’être élevés selon ton plan d’éducation, quoiqu’il en soit étranger, que suivant le plan reçu chez eux. » (284 e – 285a)
Socrate demande a Hippias sur quel sujet il a réussi à étaler sa science. Ni les sciences, ni la géométrie, ni l’art du calcul… Seulement sur la généalogie des héros, tout ce qui touche aux mythes et aux légendes. Socrate se sert de l’ironie pour se moquer de l’importance que se donne Hippias.
Socrate : « … je ne faisais pas attention que tu possèdes l’art de la mnémonique. » (285 e)
Pour Platon c’est un moyen tout au long de l’œuvre pour critiquer les sophistes. Et peu à peu Socrate se met a parler du beau avec Hippias.
Partie II : Les 3 propositions d’Hippias
Dans la deuxième partie de l’œuvre, Socrate créer un interlocuteur pour qu’Hippias donne la définition du BEAU.
Socrate : Pourrais-tu me dire ce que c’est que le beau ? (286d)
Hippias, pour lui la question est sans importance et il répond avec l’arrogance des sophistes. Qui pensent tout savoir, alors que leur savoir lui-même est vide selon Platon. Hippias répond à Socrate :
Hippias : Oui, Socrate, une des moindres ; ce n’est rien en vérité. (286 e)
Socrate pense que c’est en se remettant en question que l’on