Fiche georges feydeau
▪ Né à Paris le 8 décembre 1862
▪ Mort à Rueil-Malmaison le 5 juin 1921 à cause de la
Syphilis, inhumé au cimetière de Montmartre
▪ Fils présumé du romancier Ernest Feydeau et de
Léocadie Boguslawa Zalewska
▪ Auteur dramatique français, maître incontestable du vaudeville* qu’il renouvelle et révolutionne, en approfondissant les caractères de ses personnages.
▪ Il donne naissance aux « farces conjugales », dans lesquelles il s’attaque férocement aux problèmes de couple. Il s’appuie sur des transcriptions réalistes de situations et de langage (Feydeau, Bobby Lapointe du théâtre ?)
▪ Quelques pièces : Le système Ribadier, Le Dindon, La Dame de chez Maxim, Hortense a dit « je m’en fou ! », …
Marcel Achard (1899-1974) voyait en lui « le plus grand comique après Molière ».
« La quantité d’effets de dialogue que Monsieur Feydeau peut tirer d’une querelle conjugale, le nombre d’effets de situation que peut lui fournir une femme qui se promène dans un appartement vêtue d’une chemise de nuit et d’un chapeau sont quelque chose qui provoquera toujours mon admiration ébahie. Je commence à m’apercevoir que Monsieur Feydeau est le légitime inventeur de ces femmes qui savent apporter dans la mauvaise foi un acharnement si ingénu et une inconscience si candide dans l’impudeur. » Léon Blum (1872-1950)
Selon Sacha Guitry (1885-1957), Feydeau avait « le pouvoir de faire rire infailliblement, mathématiquement, à tel instant choisi par lui et pendant un nombre défini de secondes ». « Faites sauter le boîtier d’une montre et penchez-vous sur ses organes : roues dentelées, petits ressorts et propulseurs… c’est une pièce de Feydeau qu’on observe de la coulisse. Remettez le boîtier et retournez la montre : c’est une pièce de Feydeau vue de la salle – les heures passent, naturelles, rapides, exquises… »
« Le Vaudeville, comme le reste, est une chose intéressante. La preuve, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de vaudevillistes.