Fiche lecture
Les éléments qui vont suivre sont la synthèse de ce dossier.
I- L’intimité
L’intimité est ce qu’il y a d’intérieur. Les soins sont au cœur de l’intimité, c’est le quotidien de l’hôpital. Il faut donc bien distinguer le secret professionnel et le secret partagé afin de respecter au mieux l’intimité de la personne soignée et donc d’éviter l’intrusion dans l’intimité du soigné. Le patient a le droit à son jardin secret, son espace privé.
Tout d’abord il est juste de dire que dans les soins infirmiers, l’intimité avec le patient est incontournable.
En effet lors des soins il existe une intimité physique qui est entre attirance et dégoût, compassion et rejet, attention et indifférence. De plus le patient se dévoile physiquement et le soignant est contraint à observer, toucher. Là s’installe l’intimité physique. La distance dite intime selon E.T. Hall va de 45cm jusqu’au contact physique.
Un des besoins fondamentaux est la sexualité. Le fait que le soignant et le soigné soit de sexe opposé peut provoquer une gène, du fait du désir sexuel, et donc entraver l’intimité entre ces deux personnes. L’usage de gants permet à l’infirmière de limiter le contact charnel. Le soignant ne se consacre donc qu’au corps malade et non pas au sujet.
La seule attitude « professionnellement correcte» est la compassion.
Alors que l’intimité mentale