fiche poisson d'or et huis clos
Introduction
Ce roman « poisson d’or » a un style d’une grande simplicité, les lecteurs l’apprécient pour son lyrisme, ses emportements ainsi que son vocabulaire enfantin. J.M.G Le Clézio qui est un romancier et essayiste français qui à travers ses œuvres est considéré comme l’écrivain des nouveaux départs, de l’aventure poétique ainsi que l’extase sensuelle. Ainsi poisson d’or porte la marque des recherches formelles du Nouveau Roman. Dans cet incipit c’est le personnage Laila qui parle, à la première personne, elle raconte des faits et les influences qu’elle a subies ainsi que les émotions éprouvées.
I - Surprenant par les faits, les émotions ainsi que les personnages
*Des le début du texte, des faits sont énumérés, ainsi la fillette précise « j’ai été volée » puis « achetée », l’enfant parle et dit « je », et on peut remarquer le langage familier dans la phrase ‘j’ai été volée’ alors que l’adule romancier dirait plutôt ‘a été volée’. Dans le 3eme paragraphe la fillette précise en 2 lignes le 3ème événement qu’elle a subi « une camionnette m’a cognée (l 12-13) » et donc la conséquence « je suis devenue sourde d’une oreille ».
*Dans les paragraphes 4,5 et 6 c’est les émotions de Laila qui s’impose, ils détaillent les modalités, les nuances de la peur éprouvée par Laila. C’es d’abord la peur du noir, de la nuit avec une comparaison dans la ligne 14 liée au froid du serpent je cite « je sentais la peur entrer en moi comme un serpent en moi », l’action qui en résulte est de se coller dans le lit contre le dos de celle qui devient sa « grand-mère ». C’est ensuite la peur de la rue, elle reste dans la cour de la maison, elle résiste aux déplacements avec violence dans la ligne 20-21 « je criais et je pleurais en m’accrochant aux murs ». C’est enfin la peur des bruits, du dehors « voix d’homme qui parlait fort » à l’inverse de ceux des oiseaux qu’elle aime bien je cite « martinets, pigeons,