A quoi bon lire les Misérables aujourd'hui?
Une question que beaucoup de jeunes se posent.
Les Misérables est un chef d'oeuvre de Victor Hugo, une oeuvre magistrale, unique, et pleine de douceur et d'espoir.
Le lecteur est principalement touché par l'écriture et les thèmes d'Hugo, son écriture de génie, d'une dextérité incroyable, des phrases si belles qu'on se prend à les relire pour bien s'en imprégner, « Il n'avait pas de gîte, pas de pain, pas de feu, pas d'amour, mais il était heureux parce qu'il était libre ».

D'une part, on peut faire le parallèle entre la société des Misérables et celle d'aujourd'hui, et avec l'actualité des combats d'Hugo. Le défenseur des grandes causes, sur le coup d'Etat du 2 décembre 1851,
« Ce gouvernement, je le caractérise d'un mot: la police partout, la justice nulle part. », sur le refus de la misère « La question est dans ceux qui souffrent, dans ceux qui ont froid et qui ont faim, la question est là. »
« Tant qu'il existera, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus; tant que dans certaines régions, l'ashyxie sociale sera possible; en d'autre termes, qu'il y aura sur terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. »

D'autre part, l'auteur éveille la conscience. On se rend compte que rien n'a changé « Il a tout préparé, tout reste à faire. » Il nous pousse à la réflexion. Comment avait-t-il compris le fonctionnement de la société? Et comment a-t-il pu ralier les personnages à la réalité sans épargner aucun détail?
Il s'est battu pour un bon nombre de causes, aussi diverses et variées les unes que les autres (la liberté d'expression,