Fiche Sonnet
I. Les grands types de vers:
Ils portent le nom du nombre de syllabes qu’ils contiennent :
Une syllabe : monosyllabe
Deux syllabes : dissyllabe
Trois syllabes : trisyllabe
Quatre syllabes : tétrasyllabe ou quadrisyllabe
Cinq syllabes : pentasyllabe
Six syllabes : hexasyllabe
Sept syllabes : heptasyllabe
Huit syllabes : octosyllabe
Neuf syllabes : ennéasyllabe
Dix syllabes : décasyllabe
Onze syllabes : hendécasyllabe
Douze syllabes : alexandrin ou dodécasyllabe.
Bon, je suppose que tu sais déjà compter jusqu’à douze, mais puisque tu m’as demandé la théorie du vers, eh bah, je te la fais ^^
Maintenant que tu connais le nom des vers, il s’agit de savoir comment on compte :
II. Le compte des pieds :
Et ne me dis pas que tu en as deux ^^
Alors : dans un vers, on prononce TOUT.
Un E placé devant une consonne se prononce comme une syllabe à part entière.
Un E placé devant une voyelle va faire la liaison avec cette dernière.
Un E (ou une rime féminine, je t’expliquerai ça plus loin) placé en fin de vers ne se prononce pas.
Exemples :
Faire et penser : en bleu, tu as la liaison. Ca fait quatre pieds.
Ceci est un exemple plutôt mal choisi : le « le » de « exemple » compte comme une syllabe à part entière.
Mais quels sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? Ici, « têtes » n’est compté que comme un pied.
Attention : pour faire la liaison entre E et voyelle, il ne faut pas de consonne entre les deux.
Je marche à Paris : liaison
Tu marches à Paris : pas liaison. (Tu marcheuh za Paris).
Ils marchent à Paris : pas liaison non plus (Ils marcheuh ta Paris)
Remarque : dans l’idéal, il faut éviter que deux voyelles se retrouvent l’une en face de l’autre : le compte des pieds n’est pas modifié mais c’est ce qu’on appelle un hiatus et ça entraine un manque de fluidité. Exemple : je suis à Avignon. En poésie, on dira « en Avignon ».
Bon, c’est rarement respecté chez les auteurs modernes, mais je te le dis comme ça :)
Remarque :
Dans un