Résumé : Le film commence quand, sur le chemin de la prison, Fontaine, un membre de la Résistance française, essaye d’échapper de ses kidnappeurs nazis quand la voiture le transportant est forcée de s'arrêter. Mais il est bientôt pris, battu pour sa tentative et enfermé dans le premier étage de la prison. Là, il prend contact avec son voisin, un jeune de 19 ans et 3 hommes qui l’aident et lui apportent a manger. Mais, quelques jours plus tard il est envoyé dans la cellule 107, au dernier étage. Fontaine commence inspectant la porte qui est faite de planches de bois de faible qualité et, en utilisant une cuillère en fer, il commence à gruger le bois. Après des semaines de travail, il est capable d’écarter trois planches de la porte et de les remettre dans son état originel. Notre personnage n'est pas le seul prisonnier essayant de s'échapper. Orsini, un homme qui finit en prison a cause d’une trahison de sa femme, fait une tentative, mais n’arrive pas à aller très loin car il n’a pas crochets sur sa corde. Orsini est chasé y fusillé jours après. Fontaine n'est pas dissuadée de son plan, et profite de l’erreur de son ami pour fabriquer des crochets et de la corde. Jours après il est porté au siège pour être informé qu'il est condamné à l'exécution, plus tard il est ramené à la prison et remis dans la même cellule. Quand il arrive, il a un compagnon, François Jost, un jeune de seize ans. Fontaine n'est pas sûr s’il peut lui faire confiance (il le voit parler en termes amicaux avec un garde nazi) et se rend compte qu'il va soit avoir à le tuer ou de l'emmener avec lui dans la fuite.

Il est un œuvre du directeur Robert Bresso qui nos montre son goût pour l'austérité et la rigueur :
• Il y a une très grande économie de moyens : unité de lieu (hormis la première et la dernière scène, et une brève sortie du prisonnier, tout se passe dans la prison et quelques lieux seulement en sont montrés : cellule, escalier, cour de promenade)
• peu de personnages ;
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