Fiche sur les personnages de La Peste, A. Camus
Bernard Rieux
Bernard Rieux, personnage principal du roman, est un docteur de la ville d’Oran. Ce fils d’ouvrier « parait trente-cinq ans [et est de] taille moyenne. [Il a] les épaules fortes, [le] visage presque rectangulaire, les yeux sombres et droits, mais les mâchoires saillantes. [Son] nez [est] fort et régulier. [Ses] cheveux noirs [sont] coupés très court. La bouche est arquée avec des lèvres pleines et presque toujours serrées. Il a un peu l’air d’un paysan Sicilien avec sa peau cuite, son poil noir et ses vêtements de teintes toujours foncées, mais qui lui vont bien. […] [Il est] toujours nu-tête [et a] l’air enseigné. » (p 33-34). Durant se roman, il se montre attentionné vis-à-vis de sa femme (p17-18) et avec ses malades. Altruiste, il consacre en effet sa vie à ses clients et lutte perpétuellement pour obtenir des mesures et des soins pour les victimes de la peste. Très inquiet au sujet de l’épidémie, il reste déterminé et persévérant. Il est aussi dépeint comme généreux puisque, dans le passé, il a offert des soins gratuits à Mr Grand, en manque d’argent, et qu’il consacre son temps et son énergie à tenter de sauver la population de l’épidémie. Il est décrit comme étant « vigoureux et résistant ». Enfin il est calme et modéré puisque, par exemple, il apaise les conflits entre le commissaire et Cottard (« Mais sur un signe de Rieux, on en resta là » p 38). Pour finir, il s’agit d’un homme cultivé.
Jean Tarrou
Jean Tarrou est « un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d’épais sourcils. » (p19). Il a des yeux gris et un regard calme. Il a « l’air d’un grand ours vêtu de gris ». Ami de Rieux, il vit dans un grand hôtel du centre d’Oran et fréquente les danseurs espagnols qui habitent l’immeuble du docteur.
Dès le début du roman, il se montre intrigué par la mort des rats mais reste optimiste vis-à-vis de cet événement. (« curieuse chose » p19, « je trouve cela intéressant,