CORRECTION
Première partie : aspect microscopique de la dissolution d’un solide ionique
1 . Le chlorure de potassium solide
1.1.

1.2.

1.3.

1.4. On voit, d’après les calculs précédents que l’intensité de la force coulombienne exercée par un ion potassium sur un ion chlorure est presque deux fois plus intense que celle exercée par un ion chlorure sur un autre ion chlorure.
En faisant la somme vectorielle des cinq forces qui s’exercent sur l’ion chlorure « 1 », on obtient une résultante de direction (A1) et de sens de 1 vers A. Cette force permet de maintenir l’ion chlorure au sein du cristal. La cohésion du cristal de chlorure de potassium est rendue possible du fait que les forces coulombiennes attractives entre un ion et ses plus proches voisins sont plus intenses que les forces coulombiennes répulsives.

2 . Polarité de différentes molécules
2.1. La présence de 2 doublets non-liants et de 2 doublets liants autour de l’atome d’oxygène fait que l’angle (HOH) n’est pas égal à 180°. Les règles de Gillespie prévoient en effet une orientation spatiale des doublets selon les 4 sommets d’un tétraèdre régulier. La molécule d’eau est donc coudée, avec un angle (HOH) de 109°.
L’atome d’oygène étant nettement plus électronégatif que l’hydrogène, les liaisons O-H sont polarisées. Les deux liaisons O-H n’étant pas alignées, la molécule d’eau est polarisée. Elle possède un moment dipolaire permanent.

La molécule de dioxyde de carbone n’est pas polarisée car les trois atomes sont alignés. Les liaisons C-O sont polarisées mais les moments dipolaires de chaque liaison se compensent.

2.2. Les liaisons N-H sont polarisées car l’azote est nettement plus électronégatif que l’hydrogène. Puisque la liaison est polarisée, on voit apparaître une charge partielle - sur l’atome d’azote et une charge partielle + sur l’atome d’hydrogène. Or, il y a trois liaisons N-H. On voit donc sur l’atome d’azote une charge partielle égale à 3. -.
2.3.

3 . Interaction