La collecte d’informations statistiques propre à rendre compte de la filière de l’écoconstruction et de l’évolution des métiers est encore difficile à réaliser en raison de la dispersion de l’information, du peu de données chiffrées à un échelon infrarégional, et du périmètre du secteur encore mal identifié par les nomenclatures. En effet, l’écoconstruction ne constitue ni un secteur d’activités à part entière, même s’il relève en grande partie de la construction, ni d’un GFE (groupe formation emploi), ni d’une famille professionnelle…Les membres des Ateliers de veille ont élaboré un diagnostic partagé à partir des éléments nationaux, régionaux et départementaux, et grâce aux échanges avec les professionnels de la filière (artisans, syndicats professionnels, OPCA, centres de formation…).

Définitions de l’écoconstruction L’écoconstruction consiste à créer un bâtiment doté des technologies lui permettant de respecter au mieux l'environnement et l'écologie, en cherchant à s'intégrer le plus respectueusement possible dans son environnement en utilisant des ressources naturelles, renouvelables et locales. Elle intègre toutes les activités liées à la conception, la construction, le fonctionnement et la déconstruction d'un bâtiment tenant ainsi compte du cycle de vie d’un bien, de l'entretien et de l'usage pour un plus grand confort et une meilleure protection de la santé. Elle utilise des matériaux naturels de construction et d'isolation tels que le bois, la pierre, la brique de terre, le chanvre, la paille, la plume d'oie, la laine de mouton, ... ainsi que des énergies renouvelables et naturelles comme l'énergie solaire passive, les panneaux solaires, une éolienne.... Elle peut intégrer des systèmes de traitement (phytoépuration), de récupération d'eau de pluie et de toilettes sèches. Questions Le Grenelle de l’Environnement (en 2007) a relancé la lutte contre le réchauffement climatique. En conséquence, la réglementation pour l’amélioration des performances