En 2002, une étude de la Banque Mondiale a montré que les taux d’épargne varient de pays à autres, allant jusqu'à 43% en ce qui concerne la Chine et se limitant à 9% pour ce qui est le cas d’Israël. Cette évolution et diversification est induite par plusieurs facteurs qu’on peut répartir en facteurs conjoncturels et donc décisifs sur une courte durée, par ailleurs on trouve les facteurs structurels immobilisés longtemps auprès du système financier.
-Facteurs structurels : • L’âge : Épargne sous le nom de « Théorie du cycle de vie » présentée par Franco Modigliani, qui implique que les ménages épargnent durant leurs vies active afin d’accumuler un patrimoine qui vont en outre le consommer durant leur retraite. • Protection sociale : les pays dont la protection sociale est assez solide doivent accumuler une épargne de précaution, ce qui incite à épargner plus ou moins qui induit à la diversité des taux d’épargne. • L’influence des facteurs culturels, l’ascétisme protestant favorise l’épargne et donc l’accumulation du capital. • L’incertitude sur les projets à long terme, favorise les consommations immédiates grâce aux crédits.
-Facteurs conjoncturels : Ces facteurs sont expliqués principalement par les variations du revenu ainsi que l’inflation.
D’une part l’inflation détériore le patrimoine et engendre une hausse d’épargne, d’une autre part l’évolution des taux d’intérêt amène à une forte épargne. Les ménages peuvent aussi choisir d’épargner pour obtenir des ressources régulières sous forme d’intérêt à cet égard deux conceptions s’opposent: Selon Keynes les variations du revenu sont en premier lieu en relation avec la consommation, pour cet économiste le revenu est une fonction croissante de la consommation, ainsi les ménages à faible revenu épargneront moins, tandis que ceux à fort revenus épargneront un part de revenu plus importante, vu sous un angle opposé les néo-classiques éprouvent que les individus prévoient leurs revenu futur,