I L'espace scénique a du jeu semblable.

1) Les éléments du décor. -Le théâtre de Beaumarchais comporte de nombreuses indications scéniques décor, personnages, costumes. Les didascalies du premier acte situent l'action, où trouve Figaro et Suzanne. Suzanne se regarde dans une glace et Figaro mesure le plancher avec une toise. Il n'y a pas de lit conjugal mais il s'agit d'un futur couple. -Il y a des indications temporelles : le matin des noces, futur époux. La pièce commence In Médias Res. -L'hypothèse d'une chambre nuptiale est confirmée par l'ameublement. Le lit conjugal est une métonymie du désir. Le chapeau de la marier souligne le mariage à venir.

2) Un espace scénique.

-Figaro arpente la scène, et la mesure 19 pieds sur 26, c'est l'espace que mesure l'espace scénique, et il croit que cette chambre est commode. Il accepte la condition du valet : être logé. -Le vocabulaire de Figaro est un vocabulaire laudatif, (l9) « beau » , (l10) « bonne », un superlatif (l24) « la plus commode ». Cela témoigne de son peu de lucidité, par rapport à cet espace qui ne sera jamais qu'un lieu de rencontres. -C'est le lieu de convergence des désirs (argent, pouvoir). La joie nuptiale est partie avec l'insistance de Figaro, et le fait que Suzanne n'aime pas cette chambre.

3)La fonction symbolique, une scène menacée.

-Premièrement , c'est un espace entre 2 lieux. -On note la présence du comte qui est un Dom Juan, (l28), (l31-32), le verbe « courtiser » (l36), et ses vues (l38). Il y a une litote (l39-40) montrant qu'il veut assouvir son désir. -Suzanne est une femme du peuple, elle doit être mariée, et cette scène est un espace de conquête, il y a du danger, et Suzanne est la servante du comte. Elle doit échapper à ses filets. Il y a une réflexion sur le statut de la femme, ordre social qui amène aux abus (l56). Il s'agit du droit de cuissage, c'est un droit honteux. -L'intrigue est posée pour Figaro, il veut attraper le comte, prendre sa dot,