Figures rhétoriques
La rhétorique groupe et classe un certain nombre de figures ou tournures de style qui rendent vive l'expression de la pensée ou du sentiment. Elle distingue deux grands ensemble: les figures de mots qui détournent un mot de son sens habituel, pour lui en donner un autre moins fréquemment usité. Ex.: la métaphore, l'antiphrase. Les figures de pensées ou mode d'expression linguistique et stylistique de certaines structures de pensée. Ex.: l'antithèse, l'hyperbole.
Acte
Partie d'une pièce de théâtre correspondant à une étape importante dans le déroulement général d'une pièce. Chaque acte (la plupart des pièces classiques en comptent cinq) est subdivisé en scènes.
Accumulation
Fait d'accumuler des termes de même nature, de même fonction ou de sens voisin; mode de l'amplification (cf. Catilinaires, II,7)
Amplification
Développement oratoire. cf. Cat. I,17; 206.
Anaphore.
Procédé stylistique consistant à reprendre le même mot (ou le même groupe de mots) au début de phrases successives. éty.: gr. anafora «reprise, action d'élever».
Ex.: "Rome, l'unique objet de mon ressentiment!
Rome, à qui ton bras vient d'immoler mon amant!
Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore!
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore!", Camille à Horace, dans Horace (1640) de P. Corneille (1606 - 1684)
"Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir"
cf. Cat. I,1 (nihil...nihil...); I,8, I,18, I,22; III,26, etc.
Alexandrin
Nom donné au vers de douze pieds, parce qu’il fut employé, au XIIe s., dans une version, par Alexandre de Paris, du Roman d’Alexandre, qui eut un succès retentissant. Ce n’est que progressivement qu’il est devenu le vers français par excellence, après avoir triomphé, au XVIe s., de l’hexamètre dactylique de la poésie grecque et latine, et du décasyllabe médiéval, encore employé par Ronsard. L’alexandrin s’imposa définitivement avec Malherbe et surtout la tragédie classique (Racine). Malgré les