Fin du chapitre d'svt
« L’épidémiologie est traditionnellement l’étude des épidémies. Mais elle est aussi, nous apprend le dictionnaire, l'étude des relations existant entre les maladies et divers facteurs : modes de vie, milieu ambiant ou social, particularités individuelles (…). Deux questions importantes sont posées. Première question : est-il permis de conduire des enquêtes concernant les relations entre l'individu et l'environnement en risquant de troubler le secret de la personne ? Deuxième question : l’intérêt de la société peut-il légitimer des déclarations obligatoires de maladies (…)? Ainsi le diabète juvénile se rencontre avec une fréquence particulière chez les individus qui appartiennent aux groupes HLA DR3 et DR4. Il ne s'agit que d'une prédisposition. La maladie sera ensuite provoquée par un facteur de l'environnement (régime alimentaire, etc.) (…) La jeune fille, le jeune homme, brusquement informés, prenant conscience de leur fragilité, peuvent être profondément troublés (…). Plusieurs firmes étrangères ont demandé, au moment de l'engagement d'un nouveau membre de leur personnel, à connaître son groupe HLA pour refuser l'embauche s'il s'agit d'un groupe HLA comportant des risques (…). » D' après Jean Bernard, La bioéthique, Flammarion, coll. Dominos, 1994
Les études épidémiologiques montrent que le génotype et l’environnement peuvent intervenir dans l’apparition des phénotypes diabétiques. Il existe de nombreux gènes impliqués dans le développement des diabètes : on peut avoir une prédisposition à un phénotype diabétique. L’environnement et en particulier l’alimentation influence l’apparition des diabètes de type 2 démontrés.
Les facteurs environnementaux pouvant intervenir dans le diabète de type 1 ne sont pas encore
La connaissance précise des gènes de susceptibilité aux diabètes et de leur polymorphisme entre dans le cadre de la médecine prédictive. L’utilisation de ces