FIN PUB ALG

2793 mots 12 pages
CHAPITRE V :
FINANCES PUBLIQUES
Depuis le début des années 2000, dans un contexte de faiblesse relative de l’investissement productif dans les secteurs marchands (hors hydrocarbures, eau et énergie), l’augmentation considérable des dépenses publiques, notamment par leur effet revenu, a constitué un stimulant décisif de l’activité économique. Ainsi, la dépense publique a émergé comme un canal important de l’allocation des surcroîts substantiels de ressources générées par le secteur des hydrocarbures. L’augmentation des recettes budgétaires au cours de la décennie 2001-2010 a permis d’asseoir cette allocation accrue des ressources consacrées autant à l’investissement public qu’aux dépenses de fonctionnement ; le premier s’étant accru beaucoup plus vite que les secondes. Une telle démarche n’est pas propre à l’Algérie, puisque la corrélation positive entre l’augmentation des recettes budgétaires (provenant des hydrocarbures dans le cas de l’Algérie) et celle de l’investissement public est observée dans beaucoup d’autres pays. Dans les pays industrialisés et certains pays émergents, l’augmentation de la dépense publique ces dernières années, notamment au prix de déficits budgétaires, participe autant des politiques budgétaires conjoncturelles de relance économique par la demande qu’à des politiques structurelles de long terme dans les infrastructures et la recherche développement.
Cependant, l’allocation accrue des ressources en faveur de la dépense publique en Algérie s’est conjuguée à une stratégie de viabilité à moyen terme des finances publiques comme en témoigne la constitution d’importants stocks d’épargnes financières du Trésor dans le Fonds de régulation des recettes
(FRR). Le maintien à un niveau élevé de l’investissement public en 2010 tout comme en 2009, en contexte de choc externe et d’accroissement des dépenses courantes, témoigne de la soutenabilité des politiques budgétaires mises en œuvre et ancrées sur une capacité financière solide.
En effet, pour la

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