Flaubert, mme bovary
Question 3)
Relevé d’indices (brouillon ou surligné sur la photocopie)
Prouver que le narrateur suit le point de vue d’Emma :
Ses souvenirs : l. 36
Ce qu’elle entend : l. 21
Ce qu’elle voit : l. 33/34
Ce qu’elle sent : l.13
Ce qu’elle mange : l. 46/ 47
Ce qu’elle touche : l. 47
Prouver qu’Emma est éblouie :
Supériorité de la richesse : l. 7 à 9
Hommes sont valorisés : l. 5/6 supériorité des tenues
Supériorité physique : l. 7
Supériorité au niveau de la communication : l. 25
Supériorité culturelle et de mode de vie : l. 22 à 24
Supériorité par rapport au vieillissement : l. 13 à 15
Prouver que le narrateur est lucide et moqueur :
Les aristocrates ont des « regards indifférents », l. 15 = égoïsme.
Ils ont une fausse politesse, sont brutaux, vaniteux, et dominateurs, l. 16 à 20.
Ils se vantent : l. 21 à 24 et ne présentent que des lieux communs.
Ils sont plaintifs et superficiels mais s’estiment supérieurs : l. 26 à 30
Ils sont stupidement dépensiers : l. 32 / 33
Rédaction :
Nous étudierons un extrait, p. 244 du roman Mme Bovary, écrit en 1857 par Gustave Flaubert. Dans le passage, Emma et son mari assistent à un bal donné au château de La Vaubyessard par le marquis d’Andervilliers. Nous nous demanderons comment le narrateur, malgré un point de vue interne qui suit le regard émerveillé d’Emma met en place une critique de la société aristocratique. Pour répondre à cette question, nous verrons dans une première partie le point de vue du narrateur et dans une deuxième partie, nous montrerons que derrière le regard ébloui d’Emma se cache l’ironie du narrateur.
Tout d’abord, on peut percevoir que le narrateur suit le point de vue d’Emma et montre que le personnage est ébloui. Le narrateur emploie en effet dans ce passage un point de vue interne qui suit le regard d’Emma. Il retranscrit les pensées de Mme Bovary, ainsi, de la l. 35 à la l. 37, nous relate-t-il le souvenir que la jeune femme a de sa