I. Flexibilité du droit du travail -> précarisation des salariés

Nous pouvons tout d’habord distinguer 2 types de flexibilité
Externe
Interne

La flexibilité externe se fait par apport de tiers à l'entreprise. L'entreprise fait varier le volume de sa main-d’œuvre en recourant au marché du travail en recourant à des contrat à durée déterminée ou de salariés intérimaires (que l'on peut employer et renvoyer très rapidement)
La Flexibilité fonctionnelle, désigne l'aptitude des salariés à changer de poste de travail sans coûts supplémentaires.

La flexibilité interne est une variation du temps de travail annuel au sein del'entreprise, c'est donc le module du nombre d'heures, et non du nombre de salariés.

Pour faire face à la flexibilité du marche du travail, il est également possible de recourir à l'externalisation. C'est-à-dire que l'entreprise fait appel à d'autres entreprises pour y sous-traiter tout ou partie de sa production.
D’autres méthodes sont mises au point comme le zéro stock, zéro délai, flux tendus en matière de gestion afin d’économiser sur les couts.
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Afin de rentrer directement dans le sujet, 2 citations de Laurence Parisot :
« La vie, la santé, l'amour sont précaires. Pourquoi le travail échapperait-il à cette loi?"
Et
« Le mot précarité est un mot à la mode qui a pour objectif de nous empêcher de réfléchir »

Le gouvernement et les entreprises voulait encore plus de flexibilité (?) le CNE a vu le jour en 2005. Il prévoyait une liberté totale de licenciement, même non motivé, durant les deux premières années. Ce dernier a finalement été supprimé en 2008 et condamné par l'Organisation internationale du travail, qui l'a estimé contraire aux conventions internationales sur le contrat de travail.
Mais cette tentative n’était pas la première. En effet, les différents gouvernements, afin de lutter contre le chômage, ont créé plusieurs contrats spécifiques dont de nombreux contrats