Thérese desqueyroux
La flexibilité du travail implique donc la remise en cause de l'organisation du travail au sein de l'entreprise ou de la société, afin de s'adapter aux contraintes du marché.
On dénote principalement trois formes de flexibilité :
Flexibilité quantitative La flexibilité quantitative externe. L'entreprise fait varier le volume de sa main-d’œuvre en recourant au marché du travail. La flexibilité externe se fait par apport de tiers à l'entreprise. Ces tiers sécrètent la sur-activité instable. Les effectifs varient en fonction des besoins de l'entreprise : c'est le cas classique d'embauche de personnel sous contrat à durée déterminée ou de salariés intérimaires en cas de progression des ventes de l'entreprise, et de non prolongement de leurs contrats en cas de baisse de la demande. La flexibilité quantitative interne. Elle consiste en une variation du temps de travail annuel au sein de l'entreprise, c'est donc le module du nombre d'heures, et non du nombre de salariés. L'externalisation . L'entreprise fait appel à d'autres entreprises pour y sous-traiter toute ou une partie de sa production. La flexibilité fonctionnelle, désigne l'aptitude des salariés à changer de poste de travail sans coûts supplémentaires (d'où polyvalence). Flexibilité salarialeC'est un salaire révisable sous conditions de performance1.La flexibilité des rémunérations permet de faire varier à travers la rémunération des salariés. Dans ce cas-là le salaire brut peut être peu important, mais celui-ci est majoré de manière importante sous forme de primes. Ainsi, lorsque l'entreprise va mal, elle peut supprimer les primes pour n'avoir qu'à payer des salaires faibles.
Pourquoi une telle recherche de