Boris Lanchon-Armand M2 – EDMR Paris 1 Panthéon-Sorbonne Espaces forestiers

Février 2010

Fontainebleau : forêt périurbaine et réserve de biosphère. Ré-enchanter le monde ?
Jean-Jacques Guéant et Robert Lindeckert

Introduction
La place nous est laissée pour prendre part au débat sur la forêt de Fontainebleau. La forêt de Fontainebleau appelle les inventaires. Les inventaires biologiques, naturellement, sur lesquels se fonde en partie la notoriété du massif. Et les inventaires, par ailleurs, des multiples dimensions qui font que la forêt de Fontainebleau est forêt de Fontainebleau. Ainsi, on énumère les dimensions historiques, scientifiques, écologiques, sociales, récréatives, juridico-administratives et symboliques. C’est cette variété de thèmes qui implique un débat et qui rend compliquer de définir précisément la gestion à appliquer au massif. Fontainebleau est une forêt d’enjeux. Les auteurs Jean-Jacques Guéant et Robert Lindeckert sont inscrits dans le paysage politique. Ils militent tout deux dans le groupe des Verts. Ici, ils s’interrogent sur la dimension symbolique et sur l’avenir de la forêt. Malgré une mise en forme du discours proche d’un article scientifique (voir la partie discussion), la question nous est apparue avant tout politique. Nous souhaitons, nous, dégager distinctement les enjeux que comporte la gestion de la forêt de Fontainebleau tout en intégrant des remarques plus rigoureuses sur le plan scientifique. Ainsi, après avoir établi notre propre présentation des facteurs qui font la richesse de Fontainebleau, nous établirons une liste d’enjeux organisés et argumentés.

Pourquoi la forêt de Fontainebleau est-elle précieuse ?
Dans une démarche politique, il semble que l’on arrive toujours à asseoir une idée sur des arguments historiques. Dans le cas de Fontainebleau, l’argument historique est tout à fait

valable, mais nous ne le plaçons qu’en troisième lieu après les arguments écologiques et géographiques. a. Écologie : richesse