En France, depuis les années 60, un ensemble de contexte d’ordre économique et politique, favorisant l’urbanisation dans les périphéries des villes. Plusieurs éléments importants ont conduit à cette urbanisation : Les politiques publiques par la rénovation et l’implantation de logements et nouveaux équipements, la disponibilité et la qualité des terrains, la facilité de mobilité, etc. 40 pour cent des français exercent un emploi en dehors de leur commune de résidence.
Le développement des constructions, des zones commerciales, l'allongement des réseaux de transport, l'usage accru de l'automobile ont certes répondu à des besoins individuels posés, mais n'ont pas pris suffisamment en compte les difficultés sociales, environnementales et économiques croissantes, notamment dans le cadre des réflexions de politiques de l'habitat.
Si de nombreuses opérations foncières de grande envergure dans certaines villes ont déjà essayé de répondre aux problèmes cruciaux et récurrents du logement, peu se sont avérées satisfaisantes et aucune n'avait encore intégré dans son plan d'aménagement les dimensions de ce qui constitue aujourd'hui, le développement durable. L'objectif étant d'assurer un équilibre et une cohérence entre le renouvellement urbain, un développement urbain et rural maîtrisé, la préservation des espaces agricoles et naturels.

IL faudra attendre des événements importants comme le sommet de Rio en 1992, celui de
Copenhague en 2009 pour qu'en France, tout du moins, une prise de conscience incite le législateur à voter la loi SRU en 2000 qui enfin fera intégrer aux réglementations d'urbanisme l'ensemble des questions posées par le développement durable. Chaque collectivité sera de ce fait invitée à établir son propre « projet de territoire » pour retranscrire ces dispositions dans sa réglementation locale. Une avancée supplémentaire sera marquée par la tenue du Grenelle de l'environnement en 2009 puis 2010 pour voir l'urbanisme prendre en compte des données