Foucault dm
Devoir Maison de Philosophie :
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1) L’auteur a choisi de mettre les deux verbes en italique, cela dans le but d’attirer notre attention sur eux et sur la grande opposition qui existe entre le verbe « faire » et le verbe « laisser ».
En effet, tandis que le verbe « faire » sous entend une action à accomplir, le verbe « laisser » vise lui à montrer une certaine passivité, on dit d’ailleurs souvent dans le langage courant l’expression « laisser faire », c'est-à-dire qu’on n’a nullement besoin d’accomplir quelque chose pour que l’action voulue soit achevée.
Ainsi le droit de mort « fait » mourir et « laisse » vivre, cela sous entend que le souverain possède cet « atout » qui est de décider si un sujet mérite la vie, si ce n’est pas le cas, il peut la lui ôter mais nullement la lui donner puisque les sujets détiennent déjà leur vie.
C’est donc ce pouvoir acquis par le souverain qui est un des fondements de cette autorité (surement le plus important).
2) La politique, avec la modernité, a modifié sa forme de pouvoir, ainsi, au lieu de gérer son pouvoir par la force, la peur grâce au droit de mort dont elle disposait, elle va désormais agir sur la vie aussi, en encadrant, sur le long terme, petit à petit la population de façon à la faire développer.
3) Cette politique moderne prétend pouvoir désormais agir sur la vie et non comme elle le faisait auparavant en agissant sur la mort. Seulement, il y a quand même une « peine de mort », alors est-ce un paradoxe ? Et bien non, en effet, cette politique veut protéger la vie, comme on protège nous même notre corps. Or pour protéger notre corps, nous essayons de « chasser » les maladies qui peuvent nous affecter et qui peuvent nous faire mourir. Par crainte que sa population ne soit malade ou affectée, cette nouvelle politique va tout simplement « tuer » n’importe quelle personne, qui, à cause de sa présence, risque d’affaiblir le « corps social ».
4) Avec l’arrivée de la modernité,