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La critique de la guerre se présente dans l'article « Paix » de L'Encyclopédie sous la forme d'une argumentation directe alors qu'elle s'exprime de manière indirecte dans l'extrait de Candide à travers un récit et dans le cadre d'un conte philosophique. Dans le texte 1, Damilaville développe une double analogie en présentant la guerre comme « une maladie convulsive et violente du corps politique » et la paix comme un état de santé et même un remède qui est seul capable de le guérir, « des plaies profondes que la paix seule peut guérir ». Une série d’antithèses oppose les bienfaits de la paix aux méfaits de la guerre. L’une « donne de la vigueur » aux sociétés, « maintient l’ordre parmi les citoyens » et est la condition de la prospérité et du bonheur des peuples ; l’autre introduit le désordre, ruine l’économie et détruit la population. Ce caractère destructeur de la guerre est aussi mis en évidence à travers l’expérience vécue par Candide dans le chapitre 3 du conte éponyme. Voltaire y détaille dans le premier paragraphe les pertes