francais
7 rue des Peupliers
67000 STRASBOURG Mr. DUPONT Jacques A Strasbourg,
Le 25 Janvier 2015
Monsieur,
Je tente vainement à ouvrir votre sensibilité sur un poème intitulé ‘’Je vis, je meurs…’’ faisant partie du recueil Sonnets, publié en 1555 par Louise LABE.
Il s’agit d’un poème que j’admire particulièrement et qui, je pense, aurait le mérite de paraître dans une revue de poésie.
Ce qui est intéressant est tout d’abord l’intrigue qui est mise en place par le poète dans les deux premiers quatrains.
En effet, nous pouvons presque ressentir personnellement ces différentes sensations par le biais de la lecture grâce au registre lyrique qui fait apparaître à de maintes reprises le pronom personnel de la première personne du singulier. L’intrigue repose dans le fait que dans les deux quatrains, nous ne savons pas à quoi est du le changement entre les manifestations physiques qui forment des antithèses ‘’je vis/ je meurs’’ v1 ‘’je ris/ je larmoie’’ v.5 – il y a également une opposition entre les éléments tels que le feu et l’eau ‘’je me brûle/me noie’’ v.1
C’est au vers 9 que nous en découvrons enfin la cause qui n’est autre que ‘’l’Amour’’. Celle-ci est personnifiée à cause de la présence de la majuscule. Cette personnification ouvre le poème sur deux tercets présentant les conséquences de l’amour.
Je trouve que ce poème est d’autant plus intéressant car il montre à quel point ce sentiment détient un pouvoir incontrôlable sur la personne, nous pouvons même dire qu’il l’a possède étant donné qu’elle ne contrôle plus ses actes ni ses pensées. Nous le voyons par le gérondif ‘’en endurant’’ au vers 2, puis ‘j’endure’’ v.6, ‘’inconstamment me mène’ v.9, ‘’je me trouve’’ v.11, ‘’Il me remet’’ v.14
L’anaphore ‘’Tout à un coup’’ au vers 5 et au