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Les maquis sont des groupes de résistants français à l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, cachés dans des régions peu peuplées, forêts ou montagnes.
Le nom fait référence à une forme de végétation méditerranéenne (notamment corse), une forêt touffue, et plus encore, à l'expression « prendre le maquis », d'origine corse, signifiant se réfugier dans la forêt pour se soustraire aux autorités. Ceux qui prenaient le maquis étaient nommés les maquisards, mot devenu synonyme de « résistants ».
Leurs activités :
La plupart des maquisards opérèrent depuis les régions montagneuses de Bretagne et du Sud de la France. Ils recouraient à des techniques de guerilla pour s'attaquer à la Milice et aux troupes d'occupation allemande. Le maquis constituaient également une filière d'évasion pour les aviateurs britanniques dont l'avion avait été abattu et pour les juifs. Cette forme de clandestinité n'est possible que quand le terrain s'y prête, principalement dans le sud et l'est du pays, et avec la bienveillance des populations locales, fermes isolées ou petits villages. Ils font naturellement partie de la Résistance.
Leur Evolution :
Durant le Débarquement de Normandie, le maquis et d'autres groupes de résistants jouèrent un rôle non-négligeable, en retardant l'arrivée des renforts allemands. Au fur et à mesure de la progression alliée, les groupes de maquisards combattirent très violemment les troupes allemandes. Par exemple, le groupe de 7 000 maquisards de Nancy Wake affronta 22 000 Allemands le 20 juin 1944. Certaines cellules ne faisaient pas de prisonniers, et bien souvent les Allemands préféraient être capturés par les Alliés que par le maquis.
Quelques maquis :
Maquis du Vercors, des Glières, de l'Oisans, du Grésivaudan dans les Alpes
Maquis de l'Oise
Maquis Bir-Hakeim
Maquis Bernard, dans le Morvan
Maquis Ventoux, dans le Vaucluse et la Drôme
Maquis de Tramalou dans les Alpes-de-Haute-Provence
Maquis de