Réalisme et Naturalisme.
Un nouveau Romanesque naît au XIXe siècle, avec le réalisme revendiqué par Balzac, puis le naturalisme animé par Zola dans les années 1880. 1.

Du réalisme au naturalisme.

a) Le réalisme
Les écrivains réalistes, marqués par le romantisme, s’en détachent partiellement dans la leur temps, et non dans le passé. Ce courant concerne des romanciers comme Stendhal, Balzac, ou Flaubert, qui visent à la représentation du monde réel par son analyse. Le personnage s’inscrit dans un milieu qui détermine en partie son comportement et son société de la Restauration, sont souvent invoqués par les historiens de leur période. mesure où ils situent l’action de leurs œuvres dans le milieu contemporain, dans l’histoire de

évolution. Certains écrivains réalistes, tel Balzac, qui dépeint dans la Comédie humaine la On aurait tord cependant d’opposer romantisme et réalisme. Un romancier comme Stendhal participe aux deux mouvements, qui ont de nombreux points communs. On trouve générale, dans chaque mouvement littéraire qui cherche à rendre compte des préoccupations de son époque. réalité. Le réalisme ne saurait d’ailleurs donner une vision purement neutre ou objective de la également une forme de réalisme chez Victor Hugo, George Sand, et, de manière plus

b) Le naturalisme.
La même quête de vérité anime les romanciers naturalistes, qui donnent à leur démarche une dimension scientifique. Certains, Maupassant par exemple, ont d’abord été réalistes le roman, la critique et l’histoire. avant de devenir naturalistes. Tous les genres sont concernés par le naturalisme mais surtout Le mouvement, amorcé vers 1860 par les frères Goncourt, est ensuite théorisé par Zola. Le théâtre naturaliste rejette, quat à lui, la convention et représente des «tranches de vie». La recherche en peinture suit, devance ou accompagne les travaux des écrivains. Dans les années 1850, Daumier, Millet, Courbet surtout sont les maîtres du réalisme. Ce dernier influence Manet, qui