Frcs le radeau de la méduse
L'HISTOIRE
En 1819, un nouveau Salon s'ouvre au Louvre, Géricault décide de réaliser une œuvre immense, spectaculaire. Il cherche l'inspiration dans les journaux et tombe sur l' "affaire de la Méduse", naufrage d'une frégate la Méduse, le 2 juillet 1816, au large des côtes du Sénégal.
Au mépris du code d'honneur maritime, les officiers et haut fonctionnaires à bord du navire, s'entassent sur les six cannots de sauvetage en abonnant 150 membres de l'équipage qui doivent s'entasser sur un pitoyable radeau de 20 m sur 10 m, ici représenté. Un orage éclate. Se succédent alors meurtres, suicide, folie et cannibalisme. La dérive dure 13 jours.
Géricault choisi de reproduire sur toile le moment "entre salut et perdition" où les hommes encore valides se lèvent pour faire signe au navire qui vient les sauver, le brick Argus.
Le peintre veut émouvoir le public de plus il est soucieux d'ancrer son œuvre dans la réalité. Il prend connaissance du récits de deux survivants, fait construire une maquette grandeur nature du bateau et fera également venir sept rescapés afin de poser pour lui. Il ira même jusqu'à exposer des restes humains dans son ateliers. Géricault peint le Radeau de la Méduse de novembre 1818 à août 1819.
Le Radeau de la Méduse sera présenté au musée du Louvre en 1819. Lors de l'accrochage, une erreur fait que le tableau est placé parmi d'œuvres immenses qui l'écrasent. On se moque du tableau. Géricault éreinté par la critique, quitte Paris pour l'Angleterre.
ANALYSE DU TABLEAU
La scène est agitée. Le tableau représente un radeau flottant sur une mer démontée. Les personnages sont en piteuses états. Les personnes montrent différentes expressions: la peur, l'angoisse, l'agonie ou encore l'espoir.
Il n'y a aucune symétrie, c'est un désordre volontaire. Il y a deux plans (premier plan: le radeau; deuxième: le paysage). La structure est pyramidale.