Freud moi surmoi et ça
Son contenu comprend tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé, donc avant tout les pulsions émanées de l'organisation somatique et qui trouve dans le ça, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d'expression psychique.
Cette partie la plus ancienne de l'appareil psychique demeure tout au long de la vie la plus importante.
On y trouve ici les facteurs génitaux et le comportement maternel nourricier, et en ce sens l'activité du ça ressemble à la programmation interne.
LE MOI :
Il assure l'auto-conservation, et pour ce qui concerne l'extérieur il remplit la tâche en apprenant à connaître les excitations trop fortes (par la fuite), et en s'accommodant d'excitations modérées (par l'adaptation), enfin en arrivant à modifier, de façon appropriée et à son avantage, le monde extérieur (activité).
Au-dedans, il mène une action contre le ça en acquérant la maîtrise des exigences pulsionnelles et en décidant si celles-ci peuvent être satisfaites ou s'il convient de leur résister jusqu'à un moment plus favorable, ou encore s'il faut les étouffer tout à fait.
Une telle instance ressemble au calculateur de probabilités qui s'auto-programme, doué de caractéristiques spéciales.
LE SURMOI :
Durant la longue période d'enfance qu'il traverse et pendant laquelle il dépend de ses parents, l'individu en cours d'évolution voit se former dans son moi une instance particulière par laquelle se prolonge l'influence parentale. Ce n'est évidemment pas la seule personnalité des parents qui agit sur l'enfant, mais transmise par eux, l'influence des traditions familiales, raciales et nationales.
Le surmoi d'un sujet, au cours de son évolution, se modèle aussi sur les successeurs et sur les substituts des parents.
En résumé, le ça et le surmoi ont un point commun, tous deux, en effet, représentant le rôle du passé, le ça celui de l'hérédité, le surmoi celui