Freud
dans l’hystérie. Les mêmes forces qui, aujourd'hui, s'opposent à la réintégration de l'oublié dans le conscient (résistance) sont assurément celles qui ont, au moment du traumatisme, provoqué cet oubli et qui ont refoulé dans l'inconscient les incidents pathogènes (refoulement).
Freud cherche à expliquer les conditions de ce refoulement, qui est l’issu d’un combat intérieur entre un désir violemment ressenti mais qui se trouve en complète opposition avec les autres désirs de l’individu, inconciliable avec les aspirations morales et esthétiques de sa personne. Le conflit psychique entre la représentation de la question et le « moi » du malade peut se traduire par un malaise intense, le refoulement permet alors d’épargner ce malaise, il apparaît ainsi comme un moyen de protéger la personne psychique. Freud explique ceci par un conflit qui existe entre deux forces psychiques, le conscient et l’inconscient, l’une contre l’autre.
En revanche, le résultat le plus précieux de l’observation de la malade de Breuer, était la découverte de la relation entre les symptômes et les traumatismes psychiques. En effet, un refoulement total est impossible, les malades hystériques et d’autres névrosés peuvent bien donner l’apparence qu’ils ont chassé leur désir insupportable de leur conscience et de leur mémoire, mais le désir refoulé continue à subsister dans l’inconscient, et qui réapparaît des que l’occasion se présente, mais sous une autre forme qui lui sert de substitut. Et de