Frère jean des entommeures
Le personnage de frère Jean a donc une fonction comique. Grâce à lui, le narrateur et son personnage se livrent à une satire et une condamnation de tous les moines. Trouver la composition du passage : l.1-12 : le portrait des moines et de frère Jean des Entommeures.
l.13-32 : l’inaction des moines pendant le pillage des vignes par les ennemis
l.33-57 : le combat de frère Jean et des ennemis. Problématique : la satire des moines et de la vie monacale et la parodie des combats épiques I – La satire des moines et de la vie monacale Il s’agit là d’une abbaye bénédictine, à « Seuillé », ordre auquel Rabelais appartenait encore malgré tous ses manquements à la règle. Le jeu de mots initial « les pauvres diables de moines » se moque des moines en les associant à leur opposé, le diable. Il s’agit de dénoncer la nature proprement diabolique des moines (l’expression ne peut passer pour un simple juron dans le contexte du XVIe siècle).
Ironie / Moines par le jeu de mot, l.2, qui juxtapose la réunion des moines – les moines se réunissent « ad capitulum » - et leur capitulation : « ils firent sonner au chapitre les capitulants ». De fait, la vie monacale est marquée par l’inaction :
Le narrateur insiste sur l’impuissance et l’inutilité des actions des moines : ces actions ne sont que paroles là où il faudrait des actes. L’ironie est particulièrement perceptible dans l’insistance sur les qualifications mélioratives : « une belle procession », « de beaux psaumes et de litanies », « de beaux repons ». « A grand renfort » est ironique par le contraste entre l’activité déployée et la vacuité de celle-ci. Il y a un décalage entre la tonalité admirative, le lexique élogieux et l’inutilité des