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Introduction :
Il faut de prime abord définir ce qu’est le plaisir pour ensuite tenter de voir dans quelle mesure sa poursuite coïncide ou non avec celle du bonheur.
Le plaisir se caractérise par son évanescence ; il est passager, tandis que le bonheur peut-il être identifié à une somme de plaisirs ? Ce que l’on vise dans le Bonheur est l’obtention d’un état de plénitude stable, la recherche du plaisir, quant à elle, peut accompagner un état passionnel et en ce sens être relationnelle. Le rapport à a la raison semble opposée dans les deux cas. Prendre le bonheur pour fin n’est pas contraire à la raison, au contraire il caractérise tous les êtres raisonnables.
En revanche faire du plaisir une fin peut s’avérer être un obstacle au règne de la raison. Si le bonheur et le plaisir visent tout deux la satisfaction de l’individu pour autant il semble qu’ils y arrivent par des chemins différents. Pour résoudre cette difficulté, le fait que l’on ne puisse pas tout simplement opposer ces deux types de recherche, nous allons procéder à l’analyse de trois hypothèses. La première souligne la coïncidence entre la poursuite du bonheur et celle du plaisir ; la deuxième montre la différence entre elles. Enfin la troisième hypothèse tente de trouver les critères qui peuvent affecter le fait que la recherche du bonheur se réduit avec la recherche du plaisir.
1. Obtenir une vie heureuse c’est à la fois tendre au bonheur et viser le plaisir.
1.1 La recherche du bonheur coïncide avec la recherche du plaisir via la satisfaction des passions.
Le bonheur n’est pas dans la satisfaction immédiate du plaisir. L’homme qui veut mener une vie de plaisir est semblable à un tonneau percé qu’il faudrait sans cesse remplir.
« CALLICLES-Comment l’homme pourrait-il être heureux, s’il est esclaves de quelqu’un. Mais voici ce qui est beau et juste suivant la nature, je te le dis en toute franchise, c’est que