Félicia ou mes fredaines
Travail fait par
Manuel Barthe
Travail présenté à
Madame Julie Paquet
Campus Notre-Dame-de-Foy
16 novembre 2012
Le 18e siècle est une période d’idées nouvelles et de découvertes des différents philosophes. C’est aussi une époque où les écrivains se servent de leurs œuvres pour contester. À quelques pas de la Révolution française, des écrivains ont écrit des romans libertins. Andréa de Nerciat était un chevalier, un militaire, un dramaturge, un agent secret, un diplômate et un chambellan. Celui qui a écrit Félicia ou mes Fredaines en 1775 est toutefois presque inconnu aujourd’hui. Quant à Choderlos de Laclos, militaire emprisonné dû à ses convictions politiques, il écrit Les liaisons dangereuses en 1782. En effet, les romans Les liaisons dangereuses et Félicia ou mes Fredaines s’inscrivent dans deux catégories distinctes du libertinage de mœurs. D’une part le texte, Les liaisons dangereuses, appartient au libertinage cynique et d’autre part, Félicia ou mes Fredaines, relève du libertinage bienveillant.
Tout d’abord, l’extrait relatant l’échange entre le vicomte et la marquise, de l’œuvre de Laclos Les liaisons dangereuses, s’inscrit dans le libertinage cynique. Effectivement, le mépris de la femme ainsi que le fait que seul son sexe est désiré forme une portion de ce courant. Dans la lettre XCVI, le vicomte écrit à la marquise pour lui parler de son histoire avec Cécile de Volange. Il écrit : « Depuis quelques jours, mieux traité par ma tendre Dévote [madame de Tourvel], et par conséquent moins occupé d’elle, j’avais remarqué que la petite Volange était en effet fort jolie; et que s’il y avait de la sottise à en être amoureux comme Danceny, peut-être n’y en avait-il pas moins de ma part à ne pas chercher auprès d’elle une distraction que ma solitude me rendait nécessaire. » (l. 447-450) Ainsi que : « Il me parut juste aussi de me payer